Depuis quelque temps, on remarque une réelle implication du « Surnaturel Boy » Rohff, dans le rap game. Il faut dire que cela découle directement du fait que le rappeur du 94 a enfin fini de régler ses problèmes avec la justice. Même qu’on l’a récemment vu participer au casting pour la saison 2 de la série Validé de Franck Gastambide.
Ainsi, son grand retour est intelligemment orchestré, notamment avec un titre qui fait la une : GOAT. Après avoir laissé son public découvrir la forme audio de cette œuvre qui est le résultat de son passage sur un beat de type drill, Rohff balance, ce coup-ci, un clip très lourd pour l’illustrer.
Du blanc et noir pour refléter l’aspect légendaire ?
« Je viole la trap et brûle la drill », telles sont les paroles de Rohff dans GOAT. Le rappeur fait clairement l’apologie de sa polyvalence dans le rap et n’hésite pas, tout en mode egotrip, à se positionner en concurrent aux côtés de grands noms du rap comme Tupack, ou encore Bigi pour le titre de GOAT, soit le meilleur de tous les temps.
En plus des punchlines percutantes et des références à des légendes, le R.O.H.2.F propose sur le clip de GOAT beaucoup de séquences en blanc et noir. Ce qui est sûrement une façon de faire une énième référence à son titre de Classic Man. Aussi, a-t-il inséré des séquences tournées dans la rue où il est Hall of Fame à en croire ses lyrics.
Entre voiture tout terrain, motos de courses, et accidents (en référence à ses détracteurs), on voit un Rohff qui trône tout en sérénité sur le rainté. Le rappeur ne manque pas non plus de faire un clin d’œil à ses origines, notamment en arborant, sur certaines séquences, le drapeau des Comores.
Un thème bien précis, des phases interpellatrices, des punchlines, un flow séducteur ou encore un clip énervé, tant de raisons de s’intéresser à ce chef-d’œuvre de Rohff.