Le parcours d’Ousmane Dembélé ressemble à un scénario de film : longtemps critiqué, blessé à répétition, puis finalement couronné du Ballon d’Or en septembre dernier. Une consécration qui a ému bien au-delà du monde du football, touchant notamment le rappeur parisien Nono La Grinta. Pour l’artiste du XIXe arrondissement, ce sacre n’est pas qu’une victoire sportive, c’est la reconnaissance d’un outsider qui a su faire taire les sceptiques. Au micro de BFM TV, le jeune MC s’est confié sur son admiration pour le joueur du PSG, établissant un parallèle audacieux entre leurs trajectoires respectives. Tous deux ont démarré dans l’ombre, négligés par les observateurs, avant d’exploser au grand jour. Cette affinité va bien au-delà du simple soutien sportif : c’est une identification profonde à un parcours fait de doutes, de travail acharné et de revanche éclatante.
Le lien entre Nono La Grinta et le PSG s’est cristallisé lors d’un moment historique : la victoire en Ligue des Champions le 31 mai au Parc des Princes. Présent dans les tribunes, le rappeur a vu son titre “Paris” résonner à chaque but parisien, transformant cette soirée en tremplin pour sa carrière. Mentionné par les médias sportifs comme RMC Sport et Foot Mercato, le morceau est devenu l’hymne officieux de cette épopée européenne, diffusé en boucle sur les réseaux sociaux et repris par les supporters. Une connexion organique entre culture urbaine et passion footballistique, célébrée jusque dans les colonnes de France Football.
Nono La Grinta et Ousmane Dembélé : deux outsiders qui ont tout cassé
L’admiration de Nono La Grinta pour Ousmane Dembélé ne date pas d’hier. Bien avant que l’ailier ne porte les couleurs du PSG, le rappeur suivait déjà son parcours avec attention. Ce qui le fascine ? L’histoire d’un joueur qu’on a enterré trop vite, criblé de blessures et jugé irrégulier, mais qui a su revenir au sommet avec une détermination de fer.
“Il est un peu comme moi, c’est un outsider. On l’a beaucoup négligé au début mais il est revenu et il a tout cassé”, confie l’artiste. Cette identification au statut d’underdog résonne particulièrement dans le milieu du rap, où la légitimité se gagne sur le terrain, loin des projecteurs médiatiques. Comme Dembélé sur les pelouses, Nono La Grinta a gravi les échelons sans soutien institutionnel, s’appuyant sur son talent brut et sa capacité à transformer les doutes en motivation.
Le rappeur souligne également la dimension mentale du parcours de Dembélé : “Il n’est pas arrivé là comme ça. C’est ça que j’aime bien.” Une phrase simple qui résume une philosophie de vie partagée par de nombreux artistes urbains. Dans un monde où les marques comme Nike, Adidas et Puma sponsorisent les trajectoires de champions, le mérite individuel reste la valeur suprême.
La nuit du 31 mai : quand le football rencontre le rap game
Le 31 mai restera gravé dans la mémoire collective des supporters parisiens. Ce soir-là, le PSG soulevait enfin la Ligue des Champions, mettant fin à des années de frustration. Pour Nono La Grinta, présent au Parc des Princes, l’expérience fut surréaliste : “À chaque but, tout le monde me regardait. Ils savaient que j’avais sorti un son de Paris.”
Cette anecdote illustre parfaitement la fusion entre culture populaire et sport de haut niveau. Son morceau “Paris”, déjà en pleine ascension, a littéralement explosé grâce à cette victoire européenne. Les plateformes comme Canal+ ont diffusé des images de supporters chantant ses paroles dans les rues de la capitale, tandis que L’Équipe consacrait des articles à ce phénomène social inédit.
Même ses cousins, assis à ses côtés dans les tribunes, sentaient l’opportunité : “Si le PSG gagne là, ton son va péter.” Une prédiction qui s’est réalisée au-delà de toutes attentes. Le lendemain, les réseaux sociaux débordaient de vidéos associant les buts parisiens aux paroles de Nono La Grinta, créant un lien émotionnel puissant entre musique urbaine et fierté sportive.
Une passion parisienne ancrée dans l’enfance
Le lien entre Nono La Grinta et le PSG ne s’est pas construit du jour au lendemain. “Je kiffe le PSG depuis tout petit. Je viens de Paris, je ne supporte qu’eux”, affirme-t-il avec une fierté évidente. Cette fidélité traverse les époques et les générations de joueurs, de Hatem Ben Arfa à Zlatan Ibrahimovic, en passant par Thiago Silva et le légendaire Matuidi Charo.
Le rappeur réserve également un message particulier à Presnel Kimpembe, récemment parti du club : “Grosse force mon frère, tu as fait un chemin magnifique.” Cette reconnaissance des parcours individuels témoigne d’une compréhension profonde du football moderne, où les trajectoires personnelles comptent autant que les trophées collectifs. Des marques historiques comme Le Coq Sportif, qui a longtemps équipé le club parisien, font partie intégrante de cette mémoire collective.
L’humilité selon Dembélé : un exemple à suivre
“Il va rester humble et faire ce qu’il sait faire de mieux : frapper le ballon.” Cette phrase de Nono La Grinta résume sa vision du champion idéal. Malgré le Ballon d’Or et la reconnaissance internationale, Ousmane Dembélé incarne cette simplicité qui parle aux quartiers populaires.
Dans un environnement où les egos surdimensionnés sont monnaie courante, cette attitude détonne. Les médias spécialisés comme Foot Mercato et France Football ont souvent souligné cette caractéristique du joueur, qui préfère les performances sur le terrain aux déclarations fracassantes. Une philosophie que partage le rappeur, qui construit sa carrière loin des polémiques artificielles.
Quand les équipementiers s’invitent dans l’histoire
Le sacre de Dembélé a également réveillé les rivalités entre géants du sport. Nike, équipementier du joueur, a immédiatement lancé une campagne célébrant son Ballon d’Or, tandis qu’Adidas et Puma multipliaient les annonces pour rester dans la course. Cette bataille marketing illustre l’impact économique d’une telle consécration, bien au-delà du terrain.
Pour Nono La Grinta, cette dimension commerciale ne change rien à l’essentiel : le talent brut et la détermination. Que les projecteurs soient braqués par Canal+, RMC Sport ou L’Équipe, l’histoire reste la même. Celle d’un gamin qui rêvait de gloire, qui a traversé les doutes et les blessures, pour finalement s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération.
Deux trajectoires, un même message : croire en soi
Au fond, ce qui unit Nono La Grinta et Ousmane Dembélé, c’est cette capacité à transformer les obstacles en tremplins. Le rappeur du XIXe et l’ailier du PSG ont tous deux connu le regard condescendant des sceptiques, ces voix qui prédisaient l’échec avec une assurance déconcertante.
Aujourd’hui, leurs parcours respectifs démontrent qu’il n’existe pas de trajectoire linéaire vers le succès. Entre les freestyles dans les halls d’immeuble et les crochets dévastateurs sur les pelouses européennes, une même philosophie : travailler sans relâche, rester fidèle à soi-même et ignorer le bruit ambiant. Sur scène comme sur terrain, le talent finit toujours par s’exprimer.