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jeudi 4 décembre 25

CdF : Marcq-en-Baroeul lance une offensive contre beIN

Les amateurs de Marcq-en-Baroeul sont en colère. Alors qu’ils s’apprêtent à affronter Troyes, club de Ligue 2, en 32es de finale de la Coupe de France, une polémique vient entacher la fête. Le club nordiste est monté au créneau contre la diffusion de leur match par beIN Sports, prévue un vendredi soir. Pour ces joueurs qui cumulent le foot et leurs métiers, cette programmation s’apparente plus à une épreuve qu’à une fête.

Un match à enjeux pour Marcq-en-Baroeul

Le 19 décembre 2025 représente bien plus qu’une simple date sur le calendrier pour le club de Marcq-en-Baroeul. C’est l’opportunité de se mesurer à une équipe de Ligue 2, en l’occurrence Troyes, et de prouver leur talent sur une scène plus prestigieuse. Cependant, l’entraîneur Samir Guelsifi s’indigne contre la programmation choisie par beIN. Avec un coup d’envoi à 20h45, ses joueurs, pour la plupart travailleurs, doivent jongler entre leurs obligations professionnelles et leur passion pour le football. Guelsifi souligne que certains de ses joueurs, épuisés par leur journée de travail, seront contraints de jouer ce match après une dure journée.

Les réalités des joueurs amateurs

Imaginez-vous chauffeur-livreur, avec une journée qui commence à 5h30, et qui s’étend jusque tard dans la nuit lorsque l’on doit enchaîner avec un match de football à enjeu. C’est le défi auquel sont confrontés les Nordistes. “C’était censé être leur fête, leur grand moment”, déclare Guelsifi, exprimant la frustration de ces joueurs qui voient leur rêve se transformer en devoir. Les deux clubs avaient pourtant proposé un horaire plus raisonnable, le samedi soir, mais la chaîne qatarie n’a pas cédé. Au lieu d’une célébration, cette confrontation contre l’ESTAC devient une course contre la fatigue.

La médiatisation en question

Ce cas remet en lumière la complexité de la médiatisation des matchs de Coupe de France impliquant des clubs amateurs. Alors que les revenus générés par la diffusion télévisée sont cruciaux, faut-il pour autant sacrifier le bien-être des joueurs amateurs? Ce débat prend une ampleur nouvelle, et au cœur de cette tempête se trouve la question de l’équilibre entre l’ambition sportive et les exigences médiatiques. Si les matchs de ces héros du quotidien font rêver les téléspectateurs, n’oublions pas qu’ils doivent pouvoir jouer leurs matchs dans les meilleures conditions possibles. Le public et les diffuseurs doivent-ils repenser leur façon de consommer le sport?

Un appel à la compréhension

Ce n’est pas simplement une affaire de calendrier, mais un rappel poignant que derrière chaque joueur se trouve un être humain avec des responsabilités quotidiennes. L’offensive lancée par Marcq-en-Baroeul contre beIN n’est pas anodine; elle représente une demande sincère de considération pour ceux qui font vivre le football, loin des phares éclatants des grandes ligues. Dans ce combat, le courage et la passion se retrouvent face à la machine bien huilée de la compétition et de la visibilité médiatique. Et vous, que feriez-vous si un rêve passionnel devenait une lourde tâche?

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