Ce vendredi 4 décembre se tenait le concert de Caballero et JeanJass pour leur tournée VS au Transbordeur, salle emblématique de la ville de Lyon qui offre aux habitants le gratin des musiques actuelles depuis 1989. Et c’est en invitant le duo le plus high de la scène rap francophone, qu’encore une fois cet événement organisé par High-Lo et Totaalrez, fut un succès indéniable.
Navy a retourné le Transbordeur
On a pu retrouver en première partie le rappeur lyonnais Navy, qui a sorti son premier album intitulé Brut en juin de cette année. Les prods composées par le beatmaker NuTone, savent mettre en avant le talent du rappeur, autant à l’aise sur des prods aux influences trap ou oldschool, que sur des mélodies plus douces.
Il n’a pas manqué de faire quelques petites surprises à son public en invitant notamment Jolly, artiste faisant partie du collectif Lyonzon qu’on ne présente plus.
En outre, Navy a retourné le Transbordeur pour accueillir Caballero et JeanJass dans les règles de l’art.
Caballero VS JeanJass, une entrée fulgurante
Les deux acolytes ont fait une entrée sur scène fulgurante, accompagnés de leur emblématique DJ Eskondo, en commençant par le titre Il fait beau, musique de leur album High&FinesHerbes, qui a donné le coup d’envoi des festivités. Tout du long, ils ont oscillé entre chansons en solo de leurs nouveaux albums Oso / Hat Trick, et bangers iconiques comme Bruxelles Arrive, Sur mon nom ou encore Un cadeau, qu’ils ont joué trois fois, tellement ce titre a su déchainer les foules.
Dans une tournée Versus, il faut évidemment un duel, et c’est dans un battle de rap à l’ancienne que les deux rappeurs se sont amusés à se clasher mutuellement, faisant baisser la barre de respect qui figurait au-dessus de leur tête respective dans la scénographie.
« Entre humour, kickage, refrains entêtants et phrasé incisif »
Finalement, même l’interprétation de Polaire n’a pas su refroidir la salle tellement le spectacle offert par Caballero et JeanJass était des plus bouillant. Entre humour, kickage, refrains entêtants et phrasé incisif, ces deux partenaires ont encore une fois démontré qu’ils n’ont plus rien à prouver.