L’Olympique de Marseille a récemment fait face à un tumulte médiatique en raison des critiques lancées par l’éditorialiste Daniel Riolo. Ce dernier pointe du doigt ce qu’il perçoit comme un déficit de caractère chez l’équipe, après le match tendu contre l’Union Saint-Gilloise en Ligue des Champions. Alors que les Parisiens de la Ligue 1 continuent de briller, le club marseillais semble se battre non seulement contre ses adversaires, mais aussi contre ses propres démons internes.
Le signe d’une équipe sous pression ?
Les performances récentes de l’OM ont mis en lumière des lacunes importantes, particulièrement dans leur capacité à gérer la pression. Lors du match disputé en Belgique, le club phocéen a connu des sueurs froides, encaissant un but en début de partie, avant de faire face à deux autres buts finalement refusés. Selon Daniel Riolo, ces événements illustrent une équipe qui manque de motivation pour tuer les matchs. “C’est une question de mental”, souligne-t-il, ajoutant que cet aspect pourrait s’avérer problématique pour les rencontres futures, en particulier face à de forts adversaires comme le Paris Saint-Germain.
Analyse des choix tactiques
L’analyse de Riolo ne s’arrête pas à la psychologie des joueurs. Il remet en cause les choix tactiques de l’entraîneur Roberto De Zerbi, en pointant une gestion de match qui laisse à désirer. Pour de nombreux fans et spécialistes, le manque de cohérence stratégique pourrait expliquer pourquoi l’OM peine à maintenir la tête hors de l’eau en Ligue des Champions. Alors que le Paris Saint-Germain continue de galvaniser ses supporters, les Marseillais doivent se montrer plus audacieux et constants.
Si l’OM parvient à décrocher des victoires à l’arrachée, celles-ci sont souvent entâchées par des phases de jeu anxiogènes. Et ce qui pourrait paraître comme un simple manque de chance pour certains, devient aux yeux de Daniel Riolo un symptôme d’un problème structurel plus profond. Il s’agit donc pour les joueurs et leur staff de redoubler d’efforts pour changer la donne avant que la saison ne prenne un tournant irréversible, et d’éviter que le spectre de la défaite continue de hanter les couloirs du Stade Vélodrome.