Le clash entre Pierre Ménès et Marie Portolano refait surface avec une violence inouïe. Quatre ans après la diffusion du documentaire “Je ne suis pas une salope, je suis journaliste” sur Canal+, l’ancien chroniqueur de L’Équipe sort de son silence avec des mots qui claquent comme des uppercuts. Dans une interview explosive accordée à Sasha Elbaz pour La Baze, le journaliste sportif déchu n’y va pas par quatre chemins.
Les accusations de Marie Portolano ont transformé sa vie en cauchemar éveillé. Depuis mars 2021, Pierre Ménès navigue dans les eaux troubles d’une carrière anéantie, loin des plateaux de TF1, France Télévisions ou RMC Sport où il régnait en maître. Le hashtag #PierreMenesOut a sonné le glas d’une époque dorée pour celui qui commentait le sport français avec passion sur beIN Sports et Eurosport.
Pierre Ménès révèle l’ampleur des dégâts causés par Marie Portolano
L’ancien chroniqueur vedette ne mâche pas ses mots quand il évoque les conséquences du documentaire de Marie Portolano. “Je suis devenu un pestiféré dans le milieu”, lâche-t-il avec amertume. Depuis quatre longues années, son téléphone reste muet, plus aucune proposition ne lui parvient des chaînes qui se l’arrachaient jadis.
Le contexte médical que révèle Pierre Ménès jette un éclairage nouveau sur l’affaire. En août 2016, soit quinze jours avant l’incident présumé, il était dans le coma à La Baule. Victime d’encéphalopathies à répétition, une pathologie liée à un dysfonctionnement hépatique, il explique que ces épisodes peuvent provoquer des comportements incohérents et des pertes de mémoire. Une information cruciale que L’Obs et autres médias avaient peu relayée à l’époque.
Les accusations de Marie Portolano remises en question
Quand Marie Portolano l’invite pour parler de la place des femmes dans le journalisme sportif, Pierre Ménès y va “en toute candeur”. Il se targue d’avoir été pionnier avec son talk-show composé uniquement de femmes. Mais l’embuscade l’attend : “Tu te souviens que tu m’as soulevé la jupe ?” Une question qui le laisse “stupéfait” car il n’en garde aucun souvenir.
L’ancien chroniqueur de Canal+ reconnaît avoir été tactile et avoir fait des blagues salaces, mais sans distinction de genre. Cette défense, bien que maladroite, soulève des questions sur la nature exacte des interactions dans le milieu du journalisme sportif, notamment sur les plateaux de C10 et autres chaînes spécialisées.
La contre-attaque judiciaire de Pierre Ménès contre Marie Portolano
Loin de baisser les bras, Pierre Ménès passe à l’offensive en portant plainte pour diffamation contre Marie Portolano. Sa stratégie de défense s’appuie sur des éléments troublants : les SMS que lui envoyait la journaliste après l’incident présumé. “Tu me manques”, “Quand est-ce que tu reviens ?”, “Est-ce que tu crois que je vais être reconduite l’année prochaine ?” autant de messages qu’il a produits devant la justice.
Cette correspondance post-incident interroge sur la cohérence du récit de Marie Portolano. Comment maintenir des relations cordiales avec quelqu’un qui vous aurait agressée ? Cette contradiction majeure pourrait rebattre les cartes d’une affaire qui a secoué le monde du sport français, des rédactions de Sport magazine jusqu’aux plateaux de France Télévisions.
L’absence de preuves concrètes questionne la version officielle
L’argument le plus percutant de Pierre Ménès concerne l’absence totale de témoins. “Huit ans après, on cherche toujours un témoin du soulevage de la jupe et de la gifle alors qu’il y avait des caméras qui tournaient”, martèle-t-il. Cette absence de preuves visuelles dans un environnement pourtant ultra-surveillé des plateaux télé pose question.
Le timing de la sortie du livre de Marie Portolano en 2024 attise également sa colère. “Quatre ans, pour m’en remettre un coup, elle sort un bouquin”, dénonce-t-il. Cette stratégie éditoriale semble relancer une polémique qui commençait à s’estomper, ravivant les plaies d’un homme qui peine à reconstruire sa carrière.
L’impact dévastateur sur la carrière de Pierre Ménès
Le parcours de Pierre Ménès illustre parfaitement la cancel culture à la française. Hier star incontournable du journalisme sportif, passant de Canal+ à L’Équipe, il se retrouve aujourd’hui blacklisté de tous les médias mainstream. Cette chute libre professionnelle dépasse le cadre personnel pour interroger les mécanismes de justice médiatique.
Sa phrase choc résume tout : “Elle a niqué ma vie, évidemment que je lui en veux.” Un aveu de rage qui traduit quatre années de frustration, de procédures judiciaires et d’isolement professionnel. Alors que Marie Portolano poursuit sa carrière sur France Télévisions, lui reste sur le carreau, victime collatérale d’un mouvement #MeToo qui ne fait pas toujours dans la nuance.
Marie Portolano accusée d’avoir instrumentalisé l’affaire
L’accusation la plus grave de Pierre Ménès concerne l’instrumentalisation présumée de l’affaire par Marie Portolano. “Elle a fait le buzz de sa carrière avec cette histoire”, assène-t-il sans détour. Cette vision cynique d’une journaliste qui aurait utilisé une accusation d’agression pour booster sa notoriété divise l’opinion publique.
Le documentaire diffusé sur Canal+ a effectivement propulsé Marie Portolano au-devant de la scène médiatique. Son passage remarqué dans diverses émissions sur TF1 et France Télévisions témoigne d’une carrière qui a pris une nouvelle dimension après cette affaire. Coïncidence ou calcul ? La question reste ouverte et alimente la polémique.