Après son album Mesdames & Messieurs, le rappeur nîmois Cutter est de retour dans les bacs avec un nouvel album intitulé Merder en beauté. Tout en respectant sa marque de fabrique simple et décalée, le rappeur propose dans cet album plusieurs titres, dont Disparition.
Disparition : Un morceau à caractère écologiste ?
Connu pour son originalité et sa façon crue de rapper les choses sans détour, Cutter est resté fidèle à lui-même dans ce nouveau clip. Tourné dans un décor assez simple, ce clip met en scène le rappeur habillé de façon à ressembler à un insecte.
Il rappe tout ce qui a disparu et que l’on aimerait voir revenir. Tel un nostalgique, il déambule dans les rues à la recherche de choses ou des personnes disparues. Il rappe l’espoir et les bons sentiments qui ont disparu de ce monde, comme en témoigne ce passage « je sais l’espoir a disparu ».
L’une de ses phrases illustre son inquiétude à l’égard de ce monde : « comment je peux vivre dans un monde où tu as disparu ». Par ailleurs, à travers une autre, il soulève un problème écologique : « comment je peux vivre dans un monde où les insectes ont disparu ».
Une scène du clip illustre d’ailleurs beaucoup plus l’aspect écologique où le monde change sous l’effet de l’utilisation abusive que fait l’homme de la nature. Le rappeur se saisit d’un bouquet de fleurs chez une fleuriste et jouit de sa délicieuse douceur. Au même moment, on pouvait voir dans le clip des arbres asséchés avec des cimes dévastées. Un contraste fort significatif.
« Tout disparait comme par enchantement ». « Les insectes disparaissent, les coccinelles, les abeilles, scolopendres et coléoptères ».
À la fin du clip de Disparition, le rappeur se retrouve devant un buisson où il pouvait entendre le chant des oiseaux ainsi que les insectes. Disparition, une manière de décrier tout ce qui se perd dans la nature.