Depuis toujours en France, une forte tension règne entre les artistes urbains, principalement les rappeurs et les médias dits traditionnels. Cela réside dans le fait que les générations un peu plus anciennes n’avaient pas du tout à la bonne le rap cru, pur et dur. Ils s’en sont fait des préjugés et pensent, pour la plupart, que ce type de musique ne mérite pas d’être promu.
Ce qui n’a pas manqué d’alimenter la haine des rappeurs pour ces médias et leurs animateurs. Néanmoins, il est important de noter le grand changement qui s’opère depuis quelques années. C’est ainsi que TF1 a récemment annoncé, comme elle le fait déjà depuis quelques années, la liste des nominés pour le titre de « Chanson de l’année ». Dans cette liste, on retrouve plusieurs rappeurs.
Vers une acceptation du rap par toutes les générations en France ?
Même si depuis plusieurs années, la relation entre le rap et l’ancienne génération n’est pas au meilleur de ses états, il faut bien croire à présent que les choses ne resteront pas indéfiniment ainsi.
En effet, par le passé il était rare, voire quasiment impossible, de voir la musique urbaine au rendez-vous quand il s’agissait des célébrations de la musique. Mais peu à peu, on a fini par voir des artistes urbains, en tout cas avec un style de rap basé sur des thématiques moins crues comme Orelsan, remporter ces genres d’événements.
C’est alors clair que ce fut une bonne nouvelle pour les acteurs du monde de la musique urbaine et pour les passionnés d’apprendre la présence d’une multitude d’artistes urbains sur la liste des nominés pour la « Chanson de l’année » de 2020.
C’est, en réalité, au moment pour TF1 de dévoiler sa sélection pour ledit titre que tous furent surpris d’entendre des titres comme : « Moulaga » de Heuss L’enfoiré en featuring avec Jul ; « Bobo au cœur » de Dadju ; « Ne reviens pas » de Gradur et Heuss L’enfoiré ; et « Melegim » de Soolking et de Dadju.
Un constat, Dadju et Heuss L’enfoiré sont présents avec deux titres chacun. Une très bonne nouvelle pour les deux artistes et surement un nouveau départ pour la musique urbaine et les médias traditionnels qui, on espère, verront leurs relations s’améliorer.